14 juillet, défilés… et surtout feux d’artifice ? Je vais être honnête : j’ai toujours les yeux qui pétillent quand j’en vois un mais cela n’empêche pas d’y réfléchir et je ne peux plus actuellement assister à un feu d’artifice sans avoir en tête également une pensée pour ses impacts écologiques : impact désastreux sur la faune et la flore, pollution aux particules fines, pollution au CO2… L’émerveillement a un coût malheureusement non négligeable.
Quelques ressources à ce sujet :
- Futura Sciences / Les feux d’artifice sont-ils polluants ?
- Consoglobe / Feu d’artifice : quand la magie agresse la planète
Ne jetons pas cependant trop vite la pierre : les artificiers font évoluer leurs pratiques mais cela prendra du temps avant que l’ensemble des feux d’artifice soient écologiques. Qui plus est cela ne résoudra pas le problème du bruit sur la faune.
Faut-il y renoncer complètement ? La technique du vidéo mapping permet d’imaginer des alternatives moins coûteuses sur le plan environnemental. Il y a quelques années avec un ami nous avions envisagé quelques projets en ce sens mêlant art numérique, ateliers et projections participatives. Divers autres projets nous en ont peu à peu éloigné (chronophagie quand tu nous tiens…). Mais cette idée n’est pas complètement folle. La preuve en images. Ainsi au Fireworks Festival de Takanawa au Japon.
Ou via le projet PixelPyros (qui semble malheureusement abandonné depuis) de l’artiste Seb-Lee Delisle.
Il existe même des logiciels de simulation permettant de créer son propre feu d’artifice virtuel et je ne serais pas étonné de découvrir un jour un langage permettant de développer des effets visuels de ce type.
Les pistes existent donc pour explorer des alternatives créatives et innovantes. Scratch comporte d’ailleurs de nombreux moteurs de création de feu d’artifice virtuels et semble être un exercice de code classique sur la plateforme. Je vous laisse les découvrir à travers le moteur de recherche de Scratch mais je ne saurais conclure sans vous proposer une courte sélection. Cliquez sur les images pour y accéder aux exemples.
Un premier interactif (piloté à l’aide de la souris et avec des effets changeant grâce à la touche espace) et entièrement réalisé à l’aide des commande de stylo de Scratch.

Un second non interactif et utilisant des particules.

Enfin, un troisième plus classique dans la représentation des effets mais non moins intéressant.
