L’objectif de l’atelier est de sensibiliser les participants à la géographie prospective en s’interrogeant sur son environnement proche (écologie, urbanisme, citoyenneté, vivre-ensemble, technologie, patrimoine/matrimoine…), développeant des solutions / propositions pour l’améliorer et des prototypes pour les présenter au travers d’oeuvres et maquettes interactives, de cartes sensibles. Il s’agit d’imaginer son école, sa rue, son quartier en 2030, 2050…, voire beaucoup plus tard et de proposer un modèle possible d’organisation de l’espace pouvant parfois être présenté aux élus de quartier ou de la ville, comme ce fut le cas au collège Albert Samain et à l’école Voltaire-Diderot de Roubaix.

Le rendu se fait sous forme de carte ou de maquette sensible interactive, c’est-à-dire représentant la perception du territoire par les enfants et non les images qui en sont données habituellement. Des animations ou de courts témoignages audio complètent la partie interactive permettant ainsi de s’initier à la programmation, à l’électronique, à l’animation numérique, à l’enregistrement et au montage sonore ou à la vidéo mais aussi aux arts plastiques.

L’atelier peut aussi servir à présenter le lieu de vie, comme ce fut le cas à l’ITEP de Roubaix où de jeunes enfants autistes ont réalisé une maquette interactive de leur école présentant au travers de témoignages audio les différentes classes et leurs activités.

Cette méthode a également servi au musée des Beaux-Arts de Valenciennes pour demander lors d’ateliers en famille de présenter ce que serait le musée « hors les murs », ce dernier étant en travaux pour quelques années et prévoyant donc de réaliser des événements en dehors.

La carte sensible peut également servir pour explorer les ressources culturelles et historiques d’un territoire, ainsi par exemple lors d’un projet d’exploration des villages d’une communauté de communes de Flandres avec un groupe d’élèves, tout comme lors du projet Munuli (MUsées NUmériques en LIen) mené avec les musées de la Métropole Européenne de Lille auprès d’un groupe de participants du centre social la Maison des Genêts de Villeneuve d’Ascq.

De même que l’atelier Cod’Art, cette méthode a également permis de sensibiliser des participants adultes aux ressources et services de leur ville, leur quartier et de les initier à différentes technologies dans une perspective de retour à l’emploi comme réalisé auprès de deux groupes de femmes en réinsertion professionnelle avec le CORIF (COnseil Recherche Ingénierie Formation pour l’égalité entre femmes et hommes).

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