Ces 4 et 5 février a lieu à Bruxelles le FOSDEM, congrès international regroupant plus de 8000 hackers (dans le vrai et bon sens du terme) autour des valeurs du logiciel libre. Après deux ans en ligne pour cause de pandémie, c’est un vrai bonheur de que pouvoir retrouver les conditions originelles du FOSDEM (souvenir…).
Les années précédentes n’avaient pas manqué de conférences particulièrement intéressantes et je me souviens notamment de celle consacrée à Ada Lovelace, Ada Lovelace and the very first computer program, délivrée par Steven Goodwin. Les différents intervenants avaient tenté tant bien que mal de se mettre dans l’ambiance en se procurant des bières belges où qu’ils soient dans le monde. 😉 Ce fut également un tour de force que de réussir à réunir tout le monde autour d’un grand nombre de conférences en ligne mais aussi d’espaces de discussion.
Hébergé à l’ULB (Université Libre de Bruxelles), l’événement est l’occasion de retrouver la communauté autour de nombreuses conférences et échanges, d’un forum présentant des stands particulièrement diversifiés dans plusieurs endroits, mais aussi de boire quelques bières belges grâce à l’incontournable cafétéria.
Le FOSDEM est aussi l’occasion entre autres futilités de décorer son ordinateur grâce à tous les stands délivrant des autocollants et c’est peut-être pour cela que la façade de mon ordinateur est restée quasi-vierge depuis un peu plus d’un an (hormis un autocollant Firefox, seul représentant de son espèce).

Plus sérieusement, le programme complet des conférences est à découvrir en ligne sur la page dédiée du site du FOSDEM. Important à préciser : le FOSDEM est majoritairement anglophone. Les conférences sont donc à déconseiller aux anglophobes. Si certains intitulés sont particulièrement pointus, par exemple Algebraic Effects and Types as First-Class Features in the Fuzion Language (Giving a pure functional solution for non-functional aspects), d’autres sont plus accessibles et visent pas uniquement la partie logicielle mais aussi la part philosophique du mouvement du logiciel libre, notamment les biens communs.
Vous avez également l’opportunité de rencontrer de nombreux acteurs du logiciel libre, tant organisations, associations qu’entreprises. La liste complète des stands est disponible en ligne. J’y ai fait régulièrement de belles rencontres et découvertes.
L’évenement est totalement gratuit (hormis les bières et l’incontournable Club Mate 😉 ) et promeut la bienveillance et le respect entre tous les participants. Extrait par exemple du code de conduite du FOSDEM :
« Le FOSDEM se veut un événement libre, ouvert et coopératif. Cela signifie que nous attendons la collaboration de tous les participants au FOSDEM, et que chacun se comporte de manière respectueuse envers tous les autres, y compris ceux qui sont différents ou pensent différemment d’eux-mêmes.
Veuillez être utile, prévenant, amical et respectueux envers tous les autres participants et respecter l’environnement. Nous ne tolérons pas le harcèlement ou les comportements offensants lors de notre conférence. Nous considérons que cela va à l’encontre de nos valeurs en tant qu’êtres humains. Nous exprimons notre soutien ferme et sans équivoque à un comportement exemplaire de la part de tous les participants.«
J’y serai tout le weekend. Faites-moi signe !
Accès
Attention ! Si vous venez en voiture, la ville de Bruxelles toute entière est en zone de faible émission carbone. Cela signifie que, si votre véhicule n’est pas conforme à la réglementation en vigueur, vous ne pourrez accéder à la ville, sauf à risquer une amende plutôt salée (environ 135€), des radars authentifiant l’ensemble des véhicules entrant. Tout est expliqué en détails dans cet article.
Pour ma part, pour l’avoir déjà fait plusieurs fois, je vous conseille de vous arrêter dans un des parkings de transit, en particulier le parking CERIA, une station de métro se trouvant juste à coté. N’oubliez pas cependant que les métros ne circulent pas toute la nuit. Il vaut donc mieux quitter Bruxelles dans la soirée plutôt qu’à la dernière minute.
De nombreux trains rejoignent la gare de Bruxelles Midi ou Bruxelles Nord (en fonction de votre point de départ) et Flixbus proposent également des offres peu coûteuses pour rejoindre la capitale. Je choisis souvent cette option, Lille ne se trouvant qu’à 1h30 de Bruxelles en bus.
Coté logements, Bruxelles ne manque pas d’hôtels et, petit coup de pouce (non, ce paragraphe n’est pas sponsorisé), je vous conseille l‘hôtel Atlas où je vais depuis de très nombreuses années et où je n’ai jamais été déçu.
L’ULB est accessible très facilement en métro, tram ou bus et, Bruxelles n’étant pas très grande, vous pouvez aussi choisir l’option pétionne pour découvrir la ville. C’est d’ailleurs ce que je fais traditionnellement, en passant entre autres par le très beau parc de la Cambre. Comptez cependant 5kms environ à partir de la gare Bruxelles Midi et un peu plus de 6kms à partir de Bruxelles Nord.
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